Au départ, quelques envies fortes.
Passer du temps entre coopérateurs pour renforcer notre collectif, sans nous contenter des relations par mail ou visio, quitte à se déplacer, quitte à gérer les problématiques de vie commune : alors nous nous sommes installés chez l’une d’entre nous, dans un ancien moulin, pour une résidence de cinq jours, au début du mois d’aout.
Lâcher les écrans, pour aller à la rencontre du quidam, lui proposer, à l’impromptu, de parler de son travail : alors nous sommes allés dans la ville voisine de Tournus, à la rencontre de qui voulait bien nous parler de son travail : des pompiers, des antiquaires, des serveuses, une guide touristique, des producteurs sur le marché, un employé des pompes funèbres, un brasseur, un ambulancier, le président du musée du vélo, un vendeur d’électroménager, etc.
Confronter nos quelques repères conceptuels en matière de conduite d’entretien ou d’analyse du travail à des pratiques concrètes : alors nous avons étudié et cogité le matin, pour alimenter notre méthodologie de conduite des entretiens réalisés l’après-midi, en discuter et en débattre le soir ou le lendemain, et enfin travailler le passage au récit.
Nous avons eu le sentiment d’avoir participé à un dispositif bien dans l’esprit de ce que nous cherchons les uns et les autres à la coopérative Dire le travail. Reste à produire les récits, à en faire une publication. Et nous repartons à présent une nouvelle envie : partager avec d’autres coopérateurs, d’autres travailleurs, cette belle expérience, dire son travail. Rendez-vous à notre prochaine « collecte d’automne » !