Séance du 17 avril
J’apprécie tant le moment de la fin de l’atelier où les personnes se saisissent de la fonction vocale de la messagerie WhatsApp et remercient le groupe et se donnent rendez-vous à la semaine prochaine. Celles qui ne sont pas à l’aise avec la fonction micro écrivent des petits messages. Je trouve ce moment fort chaleureux.
Toutefois, soucieuse de respecter les horaires, de faire écrire les personnes et de proposer toutes les inductions prévues, j’entre assez rapidement dans le vif du sujet.
Un temps de convivialité nous manque en début de séance.
Et je me dis qu’il est temps que les personnes se présentent les unes aux autres, se saluent avec la même confiance qui émerge au fil de l’atelier.
Après avoir invité les personnes à écrire, à donner leur voix à entendre, j’estime que les personnes se doivent d’être moins anonymes les unes aux autres et déclinent en une à deux minutes des éléments de leur identité.
Je joue le jeu et invite deux autres personnes à le faire. Sue se présente et nous envoie une photo prise de son balcon, nous offrant une vue sur de beaux arbres, avec au premier plan, un cèdre.
Le groupe écoutera les différents récits et écrira des poèmes, des haïkus ou des acrostiches inspirés par ce qu’il vient d’entendre.
À travers les poèmes proposés, peut-être pourrez-vous imaginer qui sont : Sue, Odile et moi-même.
Joëlle, animatrice d’ateliers d’écriture