Qui sommes-nous ?

Dire Le Travail est une entreprise coopérative (SCIC) fondée en 2014, portée par soixante-cinq sociétaires convaincu·es de la nécessité de valoriser la parole des travailleurs sur leur activité.

Quelle conception du travail ?

Le travail est toujours l’œuvre d’une personne. Travailler, ce n’est pas seulement exercer un métier, c’est mettre de soi pour faire ce que l’on a à faire : de l’intelligence, des émotions, des convictions.

Le travail est toujours une œuvre sociale. Que sait-on du travail réel derrière les chiffres de la croissance ou du chômage, les ordonnances et les décrets ? Comment les collectifs de travail, dans les administrations ou les entreprises, se débrouillent effectivement de ce qu’ils ont à faire ? Le travail, c’est ce qui fait fonctionner la société, au-delà des décisions de cabinets ministériels et de conseils d’administration. C’est parce que celles et ceux qui travaillent font plus et mieux que ce qu’on leur dit de faire que les trains roulent, que les réseaux de communication fonctionnent, que les magasins se remplissent.

En ce sens, le travail déborde largement le monde des emplois rémunérés. Si des entreprises peuvent embaucher, c’est parce que les chômeurs et chômeuses travaillent, souvent intensément, à se former, à répondre aux offres d’emploi. Si les jeunes, les vieux, les malades peuvent profiter d’activités éducatives, de soin, d’accès à la culture, c’est parce que des bénévoles travaillent pour faire vivre des associations.

Porter la parole des travailleurs et travailleuses

Un·e enseignant·e dans une classe, un·e commercial·e en rendez-vous avec un client, un·e chauffeur·e routier en manœuvre ne passent pas leur temps à réfléchir à ce qu’ils doivent faire : ils agissent, parce qu’ils savent ce qu’il faut faire. S’autoriser à en parler, c’est prendre conscience de tout ce qu’on maitrise dans son travail, sans forcément s’en rendre compte dans le feu de l’action. L’écrire, c’est analyser les difficultés et les réussites, ouvrir des possibles. Le partager, c’est le faire reconnaitre, affirmer le rôle social de celui qui travaille.

Non pas travailler plus, peut-être travailler mieux, en tout cas dire le travail, ses grandeurs et ses épreuves. Dire les engagements, les conflits, les fiertés, les dilemmes et les solidarités de ceux qui travaillent : ce qui fait avancer la société.

Des activités diverses

Nous travaillons avec des organismes qui souhaitent faire connaitre le travail de leurs employé·es ou partenaires, en interne ou à destination du public. Nous intervenons aussi dans des formations autour de l’écriture professionnelle : rédaction de rapports, de mémoires, de dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle, etc.

Nous proposons des ateliers d’écriture sur le travail à destination de particuliers, par exemple dans des bibliothèques.

Nous assurons des projets de publication de « récits du travail », des textes écrits par des travailleurs eux-mêmes, avec notre appui.

Des convictions

Les options politiques ou syndicales sont diverses dans la coopérative. Nous nous retrouvons dans la conviction que le travail fait société : il permet à chacun d’y trouver sa place par une activité utile à autrui ; ce sont ces activités qui permettent le renouvèlement et le développement de la société. Nous voudrions œuvrer à ce que dire le travail contribue, un tant soit peu, à l’émancipation de ceux qui le font.

Un statut d’entreprise coopérative

Nous avons choisi le statut de société coopérative à intérêt collectif (SCIC) : chaque mot de cet intitulé nous correspond très fort ! Nous voulons développer une activité économique, donc une entreprise, pour avoir les moyens de porter haut le projet, et une structure associative nous aurait semblé trop modeste. Et nous voulons en faire une activité collective, contrôlée par toutes les parties prenantes, loin d’une startup d’un inventeur avide de dollars.

Nous ne sommes pas un mouvement revendicatif, même si nous partageons souvent les inquiétudes ou les indignations de ceux qui s’alarment du travail mal considéré, mal traité, qui fait souffrir ceux qui le font. Nous ne sommes pas une agence de conseil ou d’experts pour des manageurs, même si ceux-ci auraient à gagner à considérer davantage le travail réel tel que peuvent le dire les travailleurs. Nous voudrions être catalyseurs d’un mouvement social : contribuer à ce que les travailleurs prennent la main sur leur travail.

Qui sont les coopérateurs de Dire Le Travail ?

Question délicate, tant les contributions ont été nombreuses et diverses tout au long de l’histoire de la coopérative. Ci-dessous une liste de personnes ayant participé, à un titre ou à un autre, aux projets éditoriaux de Dire Le Travail, à l’animation d’ateliers ou de formations, au développement de ses activités en général.

Elles et ils sont, ou ont été si l’heure de la retraite professionnelle est arrivée, enseignant·es, formateurs·trices, photographes, animateurs·trices d’ateliers d’écriture, psychologues du travail, chargé·es de communication, journalistes, statisticien, médecin du travail, ergonome, consultant·es.
Certain·es sont là depuis les premiers temps, d’autres sont encore en phase de découverte, ou bien parti·es vers d’autres horizons. Leur contribution a été ponctuelle ou régulière, rémunérée ou, souvent, bénévole.

Cette liste est classée par ordre alphabétique des prénoms, parce qu’il en faut bien un, et proposée en pleine conscience de l’inextricable enchevêtrement des engagements de chacun·e dans l’œuvre collective qu’est notre coopérative. Merci à toutes et tous !

Agnès Berthe,
Anaïs Jounenc
Anne Hovart
Anne Landais
Antoinette Bois de Chesne
Asmahàn Bauchet
Audrey Minart
Aymeric Warmé-Janville
Benjamin Riche
Blandine Bricka
Brigitte Vivier
Catherine Vogein
Cécile Durant
Cécile Jaunereau
Céline Calmejane-Gauzins
Christine Depigny-Huet
Claire Lecœur
Clarisse Champin
Claudine Proust
Clémence Puel
Corinne Le Bars
Dominique Démaret
Dominique Samson
Flore Viénot
Françoise Carraud
Gérard Heinz
Jacques Viers
Jérémy Escuer
Julie Cheusel
Karine Djebari
Lucie Capaï
Margot Quetier
Marie-Christine Chycki
Marie Tassan-Got
Martine Silberstein
Mélanie Boutthilier
Michel Bézard
Michel Forestier
Myriam Claude
Nathalie Bineau
Nathalie Eudes
Nathalie Pasutto
Nicolas Pieret
Nicole Priou
Pascal Auguste
Patrice Bride
Philippe Chenot
Pierre Madiot
Richard Étienne
Roxane Caty-Leslé
Sandra Mignot
Séverine Correyeur
Sonia Déchamps
Sophie Genès
Sophie Guinouet-Bizet
Sybille Chevreuse
Sylvie Abdelgaber
Sylvie Floc’hlay
Thierry Brulavoine
Typhaine Guézet
Vanessa Lauraire
Véronique Manenti


Nous sommes ouverts à toute occasion d’échanges, toute proposition de contribution à nos activités : contactez-nous !