La gare Saint-Lazare, ce sont sept étages et 200 000 m2 de surface dont 30 000 m2 sont accessibles au public. Ce sont 360 000 voyageurs par jour. Je suis un enfant des chemins de fer. Je suis entré à 15 ans et aujourd’hui, à 48 ans, cela fait trente-trois ans que je travaille à la SNCF. Quand je suis … Lire la suite
Les gens du rail racontent leur travail
« Les rails, c’est au millimètre près »
Avant de travailler à la maintenance des voies, je n’aurais jamais imaginé que c’était si technique. C’est vraiment au millimètre près. On peut demander un ralentissement de la voie, ou carrément un arrêt des circulations pour un millimètre ! D’ailleurs, avant l’été, on vérifie les écartements entre les barres parce qu’elles peuvent se dilater pendant la … Lire la suite
Pour qui, par qui, la SNCF connectée ?
Les services SNCF où je travaille en tant qu’ingénieur informatique avaient mis au point une application qui s’appelait « perturb et grève ». Ça marchait très bien… sauf les jours de grève ! Le problème a, depuis, été résolu. Nous produisons par ailleurs des systèmes d’informations pour les voyageurs tels que les automates installés dans les gares ou … Lire la suite
Les jours et les nuits où je ne fais « rien »
Il nous arrive de travailler sur des voies où la circulation des trains n’est pas interrompue. C’est pour cela qu’on nous voit regarder passer les trains ; c’est parce que nous sommes en train de travailler sur la voie où ils circulent. Quand je suis annonceur, je n’aide pas sur le chantier. Si c’est un chantier … Lire la suite
On peut m’appeler 24 h sur 24, 7 jours sur 7
À la maintenance des voies, je ne choisis pas si je travaille de jour ou de nuit. Les roulements nous sont imposés selon les besoins. Une semaine de nuit, ou deux, ou trois, en alternance avec une semaine de jour. C’est très variable. Quand j’étais plus jeune, j’adorais les nuits. Au bout de quelques années, … Lire la suite
Craquer la torche, c’est le pire qui pourrait m’arriver
La surveillance étant la base de la maintenance, je fais des « tournées voies ». C’est-à-dire que je marche et que je cherche, de visu, s’il y a des avaries sur les rails ou aux abords. Je mesure les écartements entre les rails, je contrôle tout ce qui est lié aux voies. Je peux voir si une … Lire la suite
Conseiller, vendre… et traiter les problèmes
La femme du client était en train d’accoucher à Marseille, c’était un jour de grand départ. À Paris, le dernier train allait partir et il était bondé. Avec l’aide du chef d’escale, qui est maitre de tous les départs de trains, j’ai pu faire monter le client dans le train. Ça m’a fait du bien … Lire la suite
Ne pas s’emmêler les aiguilles
Avant de rentrer à la SNCF, j’ai été utilisateur au quotidien de TER pendant quatre à cinq ans. J’entendais des gens qui disaient : « Celui-là, avec son sifflet sur le quai, il a un métier tranquille, il siffle un coup et ensuite, il rentre dans son bureau. » J’avais des amis à la SNCF qui m’avaient expliqué … Lire la suite
Charrier des traverses, souder des rails
Tous les jours, parfois les weekends, je m’occupe de l’entretien des rails, des traverses, de tout ce qui est aux abords des voies comme les aiguillages dont je prends les cotes pour vérifier les écartements. Je vois si le ballast ne s’effondre pas, s’il n’y a pas des branches sur la voie. Entretenir, c’est aussi, … Lire la suite
Atmosphère explosive
Il y a cinq ans, je travaillais au poste d’aiguillage de la gare de Donges. Cette gare est située sur la ligne Nantes – Le Croisic qui traverse carrément la raffinerie de pétrole. J’avais pris le service vers 4 h du matin et, au passage du premier train, j’étais en écoute sur le canal radio du … Lire la suite