Des échos des ateliers

Chacun son « bon boulot »

Retour sur l’atelier Dire Le Travail qui s’est tenu à Lyon le 26 aout.

Une première entre Rhône et Saône, en cette fin d’été. Onze personnes au rendez-vous pour dire quelque chose de son travail, à la veille de le reprendre. La proposition thématique était proche de la séance parisienne du début juillet : évoquer un moment de « bon boulot ». Une satisfaction personnelle, mais qui associe aussi son entourage de travail : son public, ses collègues, les usagers du service. Quand on prend du plaisir au travail, c’est souvent grâce et avec les autres. D’où l’idée de leur faire savoir, en leur écrivant une lettre : nous ne les avons lues qu’entre nous pour cette fois, mais ce pourrait être une pratique à reprendre dans la vraie vie de travail !

Pour clore ce partage d’expérience, chacun a été invité à proposer sa définition du « bon boulot ». Florilège :

Un bon boulot, c’est quand on a atteint un objectif professionnel auquel on ne pensait pas le matin même…

Pour moi un bon boulot c’est quand on a le sentiment d’avoir été utile.

Un bon boulot, c’est quand je ne sais plus ce qui m’a pris, mais que, tout de même, c’était juste.

Un bon boulot, c’est quand on est content à juste titre ; quand le cœur vous en dit ; quand l’étincelle vous allume ; quand l’œil de l’autre sourit après les larmes.

Un bon boulot, c’est quand je sais que mon travail a fait bouger les choses.

Un bon boulot, c’est quand le cœur bat, on a chaud, c’est fluide, ça passe, un courant, une harmonie, entre ce qu’on voulait et ce qu’on a fait.

Pour moi, un bon boulot, c’est quand on ressent un énorme soulagement, un grand ouf !

Pour moi, un bon boulot, c’est quand l’autre me fait voir qu’il m’a comprise.

Patrice Bride