Séance du 3 avril

Joëlle est animatrice d’ateliers d’écriture. C’est une activité qui nous a paru précieuse à raconter, parce que ce passage à l’écriture en groupe, même avec le décalage des outils numériques, est une expérience forte pour chacun, emmène du côté de la vie, ce dont nous avons tant besoin en ces temps éprouvants de pandémie.

L’atelier réunit ce soir neuf personnes qui joueront le jeu de cet atelier et écriront avec confiance. Trois autres personnes ne feront que passer. L’une d’elles nous salue et s’éclipse, une autre écrit un petit bout de texte et part rejoindre sa famille, la dernière écrira en pointillés n’étant pas disponible autant qu’elle l’aurait voulu.

Ces incursions ne sont pas désagréables mais je perçois la nécessité d’être ensemble dans la même énergie de bout en bout. Je m’interroge comment poser un cadre qui rappellerait l’existence d’une salle matérielle avec ses murs contenants où l’on reste ensemble jusqu’à la fin de la séance. Et dans le même temps, je ne peux ignorer les exigences familiales de certains membres.

Joëlle, animatrice d’ateliers d’écriture